domingo, 21 de junio de 2015

Fragmento del libro “La puissance du détail”, de Jean-Claude Milner.


Brevísimo comentario marginal de Héctor Mauas.
« Pour bien voir un tableau et y prendre plaisir, il faut parfois se rendre attentif à un détail. Il en va de même pour les textes philosophiques. Une phrase, un mot manquant, une fracture du sens, et l’intelligence s’arrête, intriguée. Alors commence un travail de dépliage, d’où naît un texte nouveau.
Pour ceux qui aiment lire, un plaisir leur est alors promis : le plaisir de comprendre. Mais aujourd’hui, ce plaisir s’accompagne d’un devoir. Dans un univers que hantent les bouleversements de l’économie et les travestissements de la politique, ce qu’on ne comprend pas peut conduire à la servitude. On ne saurait s’y résigner, spécialement quand il s’agit de philosophes.
Platon, Kafka, Marx, Nietzsche, Lévi-Strauss, Primo Levi et Benny Lévy, Lacan, Foucault, Lénine, tous m’ont convoqué, un jour ou l’autre, au devoir de comprendre. Pour mon plaisir, j’ai donné à mes dépliages la forme de l’enquête. Amateur de fictions policières, j’en ai retrouvé le style. Mais à la fin, il ne s’agit pas de nommer un coupable. Il s’agit plutôt d’empêcher, détail par détail, la perpétuation d’un préjugé. Par ce moyen, la peinture, la philosophie et la politique s’entrecroisent et concourent à la liberté de penser. »
“…Alors commence un travail de dépliage, d’où naît un texte nouveau.”
El despliegue desenvuelve, desata los detalles sepultados bajo el dominio del sentido.
Se desatan, también, el pensamiento, los ojos, que quiebran la gestalt, se singularizan, y concurren a atravesar lo que yace disciplinado bajo el nombre de Saber.
Se desarma el conjunto de partida –el Ser, la identidad-, y adviene la contingencia: el detalle, el rasgo, serán lo que nace, barrocamente vacío, indeterminado aún en cada quien.















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